vendredi 11 mai 2012

Article journalistique


Des séismes causés par les gaz de shale


Alexis Thibeault, Le martin
En Angleterre, le 1 avril 2011, un séisme d’une magnitude de 2.3 sur l’échelle de Richter a été enregistré dans la ville de Blackpool.
Selon des études faites sur le sujet, les tests de forage, faites dans la région, auraient provoqué des secousses sismiques. Bien-sûre, la compagnie se défend en affirmant que c’est « rare ». Quelle est la valeur de rare ? Est-ce 1% ou bien 8% ou plus. Nous ne le saurons jamais. Va s’en dire que c’est quand même arriver. Une fois la publication du rapport rendu public, des manifestants se sont tout de suite rendu sur le site pour montrer leur mécontentement.
De plus, une seconde secousse a frappé la région au plus deux mois plus tard. La magnitude de cette seconde était de 1.4 sur l’échelle de Richter. Ce petit séisme, mais assez important, a vraiment mis en rogne les élus locaux et les groupes écologistes. Ils ont donc mis la technique de fracturation hydraulique, utilisée sur place, en cause.
Au Québec
La province pense utiliser la méthode d’injection des eaux usées dans des forages futurs. En fait, le comité de l'Évaluation environnementale stratégique sur le gaz de shale propose d'évaluer les possibilités de mettre en place la technologie de stockage des eaux usées dans des formations géologiques profondes au Québec et de regarder les coûts relié à une telle pratique. Ce que dénonce Marc Durant, c’est qu’ils vont étudier les différentes possibilités et proposent aussi d’étudier les risques sismiques, mais ne font pas le lien entre les deux. Il existe des risques réels selon M. Durant. Selon lui, la fracturation hydraulique est beaucoup moins dangereuse. En Angleterre, c’était la fracturation hydraulique qui était la technique utilisée et vous avez vu les conséquences. Il faudrait donc faire un moratoire, selon moi, car les conséquences à ces gestes sont très importantes. Il ne faut pas prendre une mauvaise décision et puis la regretter.
Les conséquences à tous ça
En fait, il y a plusieurs conséquences. Une des plus importantes est l’environnement. Même s’il n’y a pas de séismes, l’utilisation de produits chimiques en grande quantité est nocive. Les leçons d'ailleurs via les médias et les rapports d'enquête sont de nature à nous inquiéter vivement. En l'absence d'études rigoureuses et validées connaît-on bien entre autres les spécificités du sous-sol de la vallée du Saint-Laurent. L'exploitation du gaz de shale correspond à une vaste expérimentation, aux dépens des citoyens et des écosystèmes. Il n'y a pas d'urgence, le gaz ne s'échappera pas. Le seul véritable facteur qui pousse à une exploitation rapide est l'expiration des permis octroyés aux compagnies. Un moratoire s'impose, dès maintenant. De plus, les gens ne veulent pas voir arriver des camions et une tour qui puise le gaz de shale dans leur cour. Les québécois sont pour la plupart contre l’exploitation des gaz de shale. On comprend bien pourquoi en voyant tous les arguments négatifs, cependant il en a des positifs mais sont-il assez fort pour combattre la pensée populaire?



Source bibliographique
 

CÔTÉ, Charles, (2012), Malgré le risque sismique, l'injection des eaux usées est envisagée au Québec, [En ligne], http://www.lapresse.ca/environnement/dossiers/gaz-de-schiste/201201/05/01-4482995-malgre-le-risque-sismique-linjection-des-eaux-usees-est-envisagee-au-quebec.php (page consultée le 3 mai 2012)

S.A, (2011), Un forage de gaz de schiste responsable de secousses sismiques en Angleterre, [En ligne], http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/11/02/un-forage-de-gaz-de-schiste-responsable-de-secousses-sismiques/ (page consultée le 3 mai 2012)

Collectif d’auteurs, (2010), Le gaz de schiste au Québec : Marketing social ou intelligence citoyenne? , [En ligne], http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/293637/le-gaz-de-schiste-au-quebec-marketing-social-ou-intelligence-citoyenne (page consultée le 3 mai 2012)

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