samedi 7 avril 2012

Controverses


Bonjour, dans ce billet, je traiterai des différentes controverses qu’il y a sur les gaz de shale. Que ce soit pour ou contre l’exploitation des gaz de shale, il y a des arguments. Je vais donc énumérer ces arguments tout en restant objectif dans mon approche de vous les présenter. Le premier paragraphe se constituera des points négatifs de l’exploitation du gaz de shale tandis que le deuxième, les points positifs seront traités.

Premièrement, l'exploitation du gaz de shale implique de nombreux problèmes. Entre autre, l’utilisation et la contamination de très grandes quantités d'eau, l’utilisation d'une quantité importante de divers produits chimiques et les risques d'émanation de gaz nocifs. Le problème d'acceptabilité sociale dans une zone d'exploitation densément peuplée, avec de nombreux conflits d'usage potentiels, dont l'usage industriel des meilleures terres agricoles est un autre problème. Ensuite, il y a l’absence de réglementation, la gestion des risques et mesures d'urgences inexistantes ou inadéquates. Les techniques d'extraction, sont également un problème, car ils génèrent beaucoup de gaz à effet de serre et mettent à disposition de nouvelles ressources en hydrocarbure de nature à accroître la demande. L’absence d'études sur le bilan carbone et les retombées économiques douteuses en raison, entre autres, des nombreuses externalités démontrent le problème entourant ces gaz. De plus, les «leçons d'ailleurs» via les médias et les rapports d'enquête sont de nature à nous inquiéter vivement. En l'absence d'études rigoureuses et validées, connaît-on bien entre autres les spécificités des sous-sols. Les chiffres avancés sont très contestables en matière de retombées collectives, car c’est tout au privé! Il existe des liens étroits entre les différentes problématiques énergétiques au Québec: le gaz de shale, le forage pétrolier, les ports méthaniers, les pipelines, le nucléaire, les petites centrales, le développement de l'éolien, etc. Une réflexion en profondeur est essentielle à cette étape d'un tournant énergétique majeur au Québec. Voilà donc quelques-unes des bonnes raisons de s'opposer au gaz de shale.

Deuxièmement, le gaz naturel et le développement du gaz de shale sont des industries qui ne diffèrent en rien des industries comme celles de l'aluminium, l'extraction minière, les pâtes et papiers ou les industries hydroélectriques qui ont été opérées de façon sécuritaire au Québec pendant des décennies. Cette industrie demande des matières premières comme l'eau et des produits chimiques qui sont aussi utilisés dans d'autres industries. Tout comme les autres industries, elle s'opère en sécurité au Québec et dans d'autres provinces du Canada depuis des années. Le développement du gaz de shale au Québec utilisera moins de 2% de l'eau utilisée par l'industrie des pâtes et papiers et 3% de l'eau utilisée par l'industrie minière. L'eau est approvisionnée à partir des rivières et des cours d'eau et non d'aquifères souterrains. Les innovations dans la technologie de forage horizontal permettent d'utiliser qu'une très petite surface de terrain, l'utilisation de moins de 0,02 km carré du sol permet d'extraire du gaz sur plus de 5 km carré sous la terre, permettant aux agriculteurs de maximiser l'utilisation de leur terre en plus de leur donner accès à de nouveaux revenus. Les lois et règlements du Québec encadrent le processus de forage. Cela inclus notamment la Loi sur les mines, la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles et la Loi sur la sur la qualité de l'environnement. L'utilisation du gaz naturel produit moins d'émissions que l'huile de chauffage utilisée par plusieurs familles au Québec et moins que le diesel ou l'essence pour alimenter les véhicules. De plus, en éliminant les coûts de transport associés au déplacement du gaz naturel à travers le pays, on réduirait aussi le niveau d'émissions. Ensuite, plus d'un million de puits ont été forés en Amérique du Nord et ce n'est pas une industrie qui manque d'expertise technique ou d'études. C'est une industrie bien établie. Les écologistes suggèrent que les avantages économiques associés au développement du gaz de shale au Québec ne profiteront qu'aux entreprises privées. Les emplois sont un avantage à la personne qui obtient le travail. Le bas prix pour le gaz naturel est un avantage au propriétaire d'une maison qui l'utilise. Le loyer pour l'utilisation provisoire d'une terre est un avantage au fermier. Les contrats pour des entreprises locales sont un avantage à ces entreprises. L'accès au gaz sur la rive-sud du fleuve est un avantage à ceux qui y gagnent l'accès. Les impôts payés par des travailleurs et entreprises locales, les droits sur la production du gaz, les impôts fonciers sur des installations liées au gaz et les émissions réduites sont tous des avantages publics.  Les sources d'énergie comme l'éolien et le biodiesel sont coûteuses. Le développement de ces sources d'énergie est financé par l'État à partir de l'argent provenant des contribuables. Les droits sur le gaz naturel permettraient au gouvernement d'accorder des subventions pour l'énergie alternative. Une stratégie énergétique complète est essentielle pour le Québec afin de gérer efficacement ses ressources de gaz naturel abondantes. Même si c'est une excellente source d'énergie renouvelable et propre, l'hydroélectricité ne peut pas satisfaire les demandes d'énergie entières de la province. Alors, le gaz de shale est une partie intégrante de la stratégie énergétique du Québec.

En conclusion, j’espère vous avoir fait réfléchir sur les controverses du gaz de shale. J’espère également avoir fait mon billet le plus objectivement possible. Les différentes controverses nous permettent de voir toute la difficulté, pour un gouvernement par exemple, de choisir si oui ou non il exploitera le gaz de shale. Merci de m’avoir lu. À suivre…

jeudi 5 avril 2012

Appréciation du cours !

J'apprécie bien le cours d'enjeux géographique. C'est une façon différente d'apprendre sur un sujet, que nous avons nous même choisis. De plus, j'aime bien le fait que nous réalisons un blog tout au long de la session, c'est beaucoup plus intéractif qu'un projet que nous remmettons à la fin de la session. Par contre, j'aime moins le reste de la matière. Mais l'enseignant l'enseigne tellement bien que c'est quasiment intéressant ( est-ce que c'est bien dit Martin ? ). En conclusion, je recommenderais ce cours à de futur étudiant, sans problème. Prochain billet sur les controverses...